28 juin 2016

Toute la lumière que nous ne pouvons voir - Anthony Doerr

Ce roman avait tout pour me plaire: une vieille légende, la 2ème guerre mondiale, deux destins différents, courts chapitres mais... justement, trop courts peut-être. 

Je me sentais parfois un peu perdue dans cette alternance de temps et de personnages, entre le début et la fin de la guerre. J'ai attendu longtemps pour que les chemins de nos deux jeunes personnages se croisent enfin, ce qui m'a laissé du temps pour m'attacher à Marie-Laure, Werner et leurs proches. J'ai admiré la douceur, l'intelligence et le courage des deux adolescents, j'ai été charmée par la bienveillance de Madame Manec qui prend soin de Marie-Laure ou de Frau Elena qui consacre tout son temps aux orphelins allemands. J'ai beaucoup aimé les escapades de la jeune fille sur la plage, un peu moins le périple forcé de Werner à la recherche des émetteurs radio dans l'Europe occupée. 

Une histoire assez intéressante sans être pour autant exceptionnelle qui, malgré quelques longueurs, s'est avérée une lecture plutôt agréable, même si le roman ne m'a pas impressionnée comme je l'espérais.

Lecture commune avec Ariane
Quatrième de couverture:
Véritable phénomène d’édition aux États-Unis, salué par l’ensemble de la presse comme le meilleur roman de l’année, le livre d’Anthony Doerr possède la puissance et le souffle des chefs-d’œuvre. Magnifiquement écrit, captivant de bout en bout, il nous entraîne, du Paris de l’Occupation à l’effervescence de la Libération, dans le sillage de deux héros dont la guerre va bouleverser l’existence : Marie-Laure, une jeune aveugle, réfugiée avec son père à Saint-Malo, et Werner, un orphelin, véritable génie des transmissions électromagnétiques, dont les talents sont exploités par la Wehrmacht pour briser la Résistance.

En entrecroisant avec une maîtrise éblouissante le destin de ces deux personnages, ennemis malgré eux, dans le décor crépusculaire d’une ville pilonnée par les bombes, Anthony Doerr dessine une fresque d’une beauté envoûtante. Bien plus qu’un roman sur la guerre, Toute la lumière que nous ne pouvons voir est une réflexion profonde sur le destin et la condition humaine. La preuve que même les heures les plus sombres ne pourront parvenir à détruire la beauté du monde.

Albin Michel - 2015 - traduit de l'anglais (américain) par Valérie Malfoy - 624 pages
PHRASE chez Enna

ŚWIATŁO, KTÓREGO NIE WIDAĆ

Wszystko wskazywało na to, że powieść bardzo przypadnie mi do gustu: akcja tocząca się podczas drugiej wojny światowej we francuskiej Bretanii i stara legenda o pięknym brylancie wpleciona w zawarte w krótkich rozdziałach losy dwóch młodych bohaterów. No właśnie, może zbyt krótkich.

Momentami czułam się lekko zagubiona bezustannie przemieszczając się  pomiędzy St Malo a Zagłębiem Ruhry na początku i u schyłku wojny. Za długo czekałam, aż drogi Marie-Laure i Wernera się skrzyżują,  za to miałam dużo czasu by przywiązać się do dwojga sympatycznych nastolatków o nieprzeciętnej inteligencji i odwadze. Polubiłam przechadzki Marie-Laure po plaży ale juz dużo mniej przymusowe wojaże Wernera po okupowanej Europie w poszukiwaniu nadajników radiowych. Dużo sympatii wzbudziły też u mnie drugoplanowe postaci; energiczna pani Manec opiekująca się Marie Laure czy Frau Elena z oddaniem zajmująca się niemieckimi sierotami.

Podsumowując, historia dosyć interesująca choć momentami lekko nużąca i patetyczna, przekazana w raczej bezosobowym stylu. Stąd moje rozczarownie, bo na pewno dużo więcej spodziewałam się  po książce nagrodzonej Pulitzerem.


Opis wydawnictwa Czarna Owca:
Marie-Laure mieszka wraz z ojcem w Paryżu, jako sześciolatka traci wzrok i odtąd uczy się poznawać świat przez dotyk i słuch. 
Pięćset kilometrów na północny wschód od Paryża w Zagłębiu Ruhry mieszka Werner Pfennig, który jako mały chłopiec stracił rodziców. Podczas jednej z zabaw Werner znajduje zepsute radio, naprawia je i wkrótce staje się ekspertem w budowaniu i naprawianiu radioodbiorników. Odtąd Werner poznaje świat, słuchając radia.
Kiedy hitlerowcy wkraczają do Paryża, dwunastoletnia Marie-Laure i jej ojciec uciekają do miasteczka Saint-Malo w Bretanii.
Werner Pfennig trafia tam kilka lat później. Służy w elitarnym oddziale żołnierzy, który zajmuje się namierzaniem wrogich transmisji radiowych. Podczas nalotu aliantów na Saint-Malo losy tej dwójki splatają się…

Książka nagrodzona tytułem Książki Roku 2015 lubimyczytać.pl w kategorii Powieść historyczna.

12 commentaires:

  1. J'en attendais plus et du coup, un avis mitigé.

    RépondreSupprimer
  2. J'ai trouvé ce roman très efficace mais manquant de sincérité. Je te remercie d'avoir partagé cette lecture avec moi.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis d'accord avec toi, je suis un peu déçue aussi.

      Supprimer
  3. Il me tentait, mais je pense ne pas le lire, finalement.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est sûr que ce n'est pas le meilleur roman de l'année...

      Supprimer
  4. On a beaucoup parlé de ce roman à sa sortie, puis les avis se sont faits plus mitigés. Je ne sais pas si je le lirai, du coup !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, c'est vrai, les avis sont très partagés, une petite déception pour moi.

      Supprimer
  5. Mmmh dois-je l'emprunter à la bibliothèque? Après ton avis, j'hésite fortement ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Certains l'ont beaucoup aimé. Tu ne risques rien en l'empruntant, je l'ai acheté d'occasion et je n'ai pas hésité à le revendre après l'avoir lu.

      Supprimer
  6. Je comptais le lire mais en fait, je pense que je vais m'en passer.

    RépondreSupprimer