27 décembre 2015

Courir - Jean Echenoz



Il court, il court le champion

Très intéressante biographie romancée du grand champion en course à pied. Je ne m'y serais sans doute pas intéressée mais voilà, j'ai un petit faible pour le sport qui occupait bien mon temps libre il n'y pas si longtemps et que récemment j'ai un peu négligé. Jean Echenoz est un auteur que je ne connaissais pas encore, bien évidemment avec un titre pareil, choisir un livre parmi tant d'autres n'était pas très compliqué. Emile Zatopek, le nom du grand coureur ne m'était pas inconnu, il existe même un magazine consacré à la course à pied qui porte son nom, mais mes connaissances s'arrêtaient là.

Sa carrière commence au moment où les troupes allemandes envahissent la Moravie et prend fin avec l'arrivée des chars russes après le printemps de Prague quand le héros national est déchu de ses fonctions. Il est envoyé dans une mine d'uranium où il a passé 6 ans pour avoir osé critiquer l'intervention russe en Tchécoslovaquie.

Issu d'une famille très modeste, obligé de travailler dans une usine de chaussures, il prend goût à la course à pied après être contraint de participer, en tant qu'étudiant, à des courses organisées par l'occupant. Ses performances sont remarquées et à partir de ce moment là tout s'enchaîne, le grand champion est né, il commence à gagner, à battre des records pour devenir un triple médaillé d'or lors des Jeux Olympiques d'Helsinki. Un exploit à l'époque où rien n'était facile, où le régime communiste surveillait ses moindres faits et gestes, où les super baskets, les montres avec GPS ou autres gadgets n'existaient pas encore pour parfaire son entraînement.

Petit livre lu d'une traite, tellement le récit est prenant. Une belle dédicace de Jean Echenoz à un grand sportif.


Quatrième de couverture:
On a dû insister pour qu'Emile se mette à courir. Mais quand il commence il ne s'arrête plus. Il ne cesse plus d’accélérer. Voici l'homme que va courir le plus vite sur la Terre.

Les Editions de Minuit - 2008 - 142 pages




Długodystansowiec. Opowieść o Emilu Zatopku

Mała książeczka, która nie przyciągnęłaby mojej uwagi gdyby nie tytuł. Na bibliotecznej półce kilkanaście pozycji francuskiego pisarza, z którym miałam zamiar się zaznajomić, wybór nie był zbyt trudny. Bieganie, nawet jeśli ostatnio zeszło na dalszy plan, ciągle jest mi bliskie. Emil Zatopek, nazwisko znanego biegacza było mi znane ale na tym  moja wiedza się kończyła.

Bardzo interesująca krótka powieść biograficzna o najszybszym biegaczu lat 50 tych, ktorą połknęłam w jeden dzień. Kariera długodystansowca zaczęła się wraz z okupacją niemiecką a zakończyła po zajęciu Pragi przez wojska Układu Warszawskiego, gdy po skrytykowaniu interwencji, dawny narodowy bohater został zmuszony do pracy w kopalni uranu.

Pochodzący z bardzo skromnej rodziny, pracujący w fabryce butów jednocześnie studiując, przyszły rekordzista nie miał ze sportem nic wspólnego i początkowo z niechęcią brał udział w organizowanych przez okupanta biegach. Tak się zaczęło, Emil zaczął wygrywać, bić rekordy aż w końcu uslyszał o nim cały świat gdy zdobył trzy złote medale na Igrzyskach Olimpijskich w Helsinkach. Nie lada wyczyn w czasach, gdy nic nie przychodziło łatwo, gdy każdy gest i słowo były skrupulatnie kontrolowane przez komunistyczny reżim, gdy nie było jeszcze super butów biegowych, zegarków z GPSem czy innych gadżetów.

Jest to swoisty hołd autora dla wielkiego sportowca, książka napisana w przyjemnym stylu, nie tylko dla amatorów sportu, którą czyta się jednym tchem.


2 commentaires:

  1. Bonjour Edyta, c'est avec Courir que j'ai découvert Echenoz et j'ai adoré. Depuis, j'ai lu Des éclairs, Ravel, 14 et tout récemment Envoyée spéciale. Bonne après-midi.

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    1. Depuis cette lecture, je n'ai pas encore eu le temps de découvrir d'autres romans de Jean Echenoz mais ce n'est que partie remise.

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